lovelife-kampagne

Texte en français ci-dessous: lettre ouverte du Réseau évangélique suisse RES

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offener Brief der Schweizerischen Evangelischen Allianz SEA  zur Love Life Kampagne

 

Liebe Verantwortliche des Bundesamtes für Gesundheit

 

Die neue Aids Kampagne des BAG mit den expliziten Sexbildern schiesst nach Meinung der Schweizerischen Evangelischen Allianz SEA  und vielen Menschen in der Schweiz weit am Ziel vorbei. Wir sind überzeugt, dass es HIV-Prävention braucht, sind aber besorgt über die Entwicklung der mit Steuergeldern finanzierten Kampagne.

Mit Sex-Werbespot am Fernsehen gegen HIV

Über 40 Sekunden zeigen sich kopulierende Paare und eine Sadomaso-Frau bei verschiedensten Sexpraktiken. Juristisch gesehen mag es vielleicht nicht pornografisch sein, doch im Empfinden vieler Menschen dagegen schon. Insbesondere da der Clip ohne Altersbeschränkung auch für Kinder und Jugendliche frei zugänglich ist und eine gekürzte Fassung zu einer Zeit im Fernsehen ausgestrahlt wird, zu der viele Kinder noch nicht im Bett sind.

Sex-Bilder als Plakatkampagne

Die Schweizerische Evangelische Allianz SEA  ist überzeugt, dass die Bilder der Plakatkampagne die Scham von Kindern, Jugendlichen und auch Erwachsenen verletzen können. Zudem dienen die Lesben-Fotos, die wahrlich nicht zur Hauptzielgruppe von HIV-Infektionen gehören, unseres Erachtens nur dem Voyeurismus. In dieselbe Kategorie fällt die geplante zweite Plakataktion, bei der Laiendarstellerinnen und –darsteller gesucht werden, die sich beim Sex ästhetisch fotografieren lassen wollen.

Gemäss einem Artikel aus der «BZ» evaluierte eine Forschergruppe die Präventionskampagne 2005, welche ebenfalls mit Sex-Fotos Aufsehen erregte. Ihre Empfehlung lautete: «Da die Verwendung extremer Bildwelten mit einer breiten Akzeptanz nicht vereinbar ist, empfiehlt es sich, die speziellen Zielgruppen über spezifische Kanäle direkt anzusprechen.» Wir finden es schade, dass das BAG Forschungsaufträge bezahlt, die danach keine Praxis finden.

Was Frauen sexuell bereuen

Auf der Webseite von Love Life finden sich sechs Punkte, die Frauen gemäss einer Studie von Andrew Galperin bereuen. Das erste Mal mit falschem Partner, Betrug, zu schnelle sexuelle Entwicklung in der Beziehung, ungeschützter Sex und Sex mit einer fremden Person. Der Werbespot und die Kampagnenfotos geben keine konstruktiven Ansätze zur Vermeidung dieser Punkte, sondern animieren viel eher zu einem Lebensstil, der danach bereut werden muss.


Manifest der Selbstverpflichtung

Auf die Webseite von Love Life kommt man erst, wenn man sich durchs Manifest geklickt hat, welcher zum Hedonismus aufruft - nur der Gummi darf dabei nicht vergessen werden. Wir hätten uns zumindest eine zweite Möglichkeit der Selbstverpflichtung gewünscht, bei der man sich zu einer sexuell erfüllten, treuen und verantwortungsvollen Beziehung verpflichten könnte.

 

Unterzeichnende dieses Briefes und die Schweizerische Evangelische Allianz SEA bittet das BAG, seine Kampagne weniger sexistisch, sondern vielmehr zielgruppenorientierter zu gestalten. Wir denken, dass diese Kampagne die eigentliche Risiko-Zielgruppe gar nicht irritiert.
Und von der Veröffentlichung der zweiten Plakataktion mit den Sexbildern der gecasteten Laiendarstellerinnen und -darstellern ist abzusehen.

 

Mit freundlichen Grüssen

Marc Jost und Matthias Spiess

Generalsektretäre der SEA

 

Dieser Brief wird mit den gesammelten Unterschrifen dem BAG und der Kampagnenleitung zugestellt werden. Die Unterzeichnung kann online gemacht werden.

 

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Lettre ouverte du Réseau évangélique suisse RES, concernant la campagne Love Life

 

 

Cher Office fédéral de la santé publique (OFSP),

 

La nouvelle campagne contre le SIDA de l’OFSP passe largement à côté de sa cible, avec des images sexuellement explicites. C’est l’opinion du Réseau évangélique suisse SEA∙RES et de nombreuses personnes en Suisse. Si nous sommes convaincus de l’importance de la prévention contre les infections sexuellement transmissibles (IST), nous sommes en revanche inquiets du contenu proposé par cette campagne payée avec l’argent des contribuables.

 

Des clips sexuels en guise de campagne TV contre le VIH

La campagne propose un clip vidéo de plus de 40 secondes, où se succèdent des couples en plein ébat ainsi qu’une femme sadomasochiste. Sur le plan juridique, cela n’est peut-être pas de la pornographie, mais dans la perception d’une bonne partie public, cela en est. Ceci est particulièrement troublant du fait que le spot publicitaire, sans restriction d’âge, est également accessible aux enfants et adolescents et qu’une version abrégée est diffusée à une heure où la plupart des enfants ne dorment pas encore.

 

Une campagne d’affiches sexuelles

Le Réseau évangélique suisse est convaincu que les images de la campagne d’affiches peuvent et vont également choquer des enfants, des jeunes et des adultes. Quant aux images mettant en scène des lesbiennes, qui n’appartiennent clairement pas au groupe le plus concerné par les infections HIV, elles représentent d’après nous tout simplement un acte de voyeurisme. Il en va de même pour la deuxième étape de la campagne publicitaire pour laquelle des volontaires sont recherchés pour se faire photographier de manière esthétique au moment de l’acte sexuel.

 

Selon un article de la Basler Zeitung, une équipe de chercheurs a évalué la campagne de prévention de 2005, qui fit également parler d’elle à cause de ses images sexuelles. Voici leurs recommandations en conclusion de l’étude : « L’utilisation d’images au contenu extrême n’est pas compatible avec une large acceptation et réception du public. Il est donc recommandé de cibler les groupes concernés au travers de canaux directs. » Nous regrettons que l’OFSP finance des études dont les conclusions ne sont pas prises en compte par la suite.

 

Regrets sexuels des femmes

Sur le site internet de Love Life sont énumérés six choses que les femmes regrettent, d’après une étude d’Andrew Galperin. Leur première fois avec le mauvais partenaire, infidélité au partenaire, évolution trop rapide de la relation sexuelle, le sexe non protégé et les relations sexuelles avec un inconnu. Le spot publicitaire et la campagne d’affiches ne donnent pas d’apports constructifs pour éviter ces situations. Au contraire, elle incite plutôt à un style de vie qui conduira à des souffrances et des regrets.

 

Manifeste de l’épanouissement personnel

On ne peut accéder au site de Love Life qu’après avoir traversé les trois étapes du Manifeste. Celui-ci invite à l’hédonisme avec une seule limite –ne pas oublier de mettre le préservatif.

Nous aurions pour le moins souhaité que la campagne présente une deuxième option pour un épanouissement personnel, qui consisterait à vivre une relation de fidélité, responsable et épanouie sexuellement.

 

Le signataire de cette lettre ainsi que le Réseau évangélique suisse SEA∙RES prient l’OFSP d’adapter sa campagne pour la rendre moins sexiste et sexuelle et mieux orientée sur les groupes ciblés. Nous demandons également que la publication de la deuxième campagne d’affichage, qui doit montrer des images de citoyens volontaires, soit révisée.

 

Cordiales salutations,

Christian Kuhn et Michael Mutzner

Secrétaire général et secrétaire général adjoint du RES

 

 

Cette lettre sera envoyée à l’OFSP et à la direction de la campagne Love Life avec toutes les signatures récoltées. La signature peut être effectuée en ligne.

 


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