Bleiberecht für AsylwerberInnen mit HIV/AIDS

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Aidshilfe Salzburg
Gast

#1 Keine Abschiebung in den Tod

2011-02-01 12:53

Die derzeitige Abschiebepraxis von AsylantInnen, die mit HIV/AIDS leben, ist eine Schande und eine Doppelbödigkeit der österreichischen Regierung. Österreich kommt seit Jahren seiner moralischen und finanziellen Verpflichtung nicht nach, in den Globalen Fond zur Bekämpfung von Aids, Tuberkulose und Malaria (GFATM) einzuzahlen, der dazu beitragen soll, die Versorgungsbedingungen in ressourcenarmen Ländern zu verbessern, schiebt aber HIV-positive und an AIDS erkrankte Menschen in genau diese versorgungsarmen Länder ab.
Österreich hat für von HIV/AIDS-Betroffene Menschen bereits eine moralische Verantwortung und Verpflichtung übernommen und ihnen durch die HIV-Therapie eine lebenswichtige Perspektive in Aussicht gestellt. Eine Unterbrechung einer einmal begonnenen HIV-Therapie führt zu einem sofortigen Anstieg der Viruslast und damit zu einer Verschlechterung der Erkrankung, außerdem zu einer raschen Resistenzentwicklung mit Erschwerung oder Verunmöglichung einer weiteren Behandlung. Ein abrupter Entzug der medikamentösen und fachärztlichen Begleitung kommt einem Todesurteil gleich. Deshalb fordern wir einen sicheren Aufenthaltsstatus für alle von HIV/AIDS betroffenen AsylwerberInnen aus Drittstaaten in Österreich.

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Gast

#55 Re: Keine Abschiebung in den Tod

2012-01-31 20:17:41

#1: Aidshilfe Salzburg - Keine Abschiebung in den Tod 

 

Louis, handicapé, 11 ans, refusé au collège Henri-IV

http://www.lefigaro.fr/medias/2012/01/31/edb8c4fa-4c15-11e1-962f-3f956ffea7af.jp...


Le lycée Henri IV, un des plus réputés de la capitale. Crédits photo : Jean-Jacques CECCARINI/Le Figaro

Le collège n'a pas reçu ses parents, qui ont saisi la médiatrice de la Ville de Paris.

http://www.lefigaro.fr/icones/coeur-.gif...

Il veut être paléontogue comme Yves Coppens. Louis*, un excellent élève de 11 ans, a déjà une idée tranchée quant à son futur métier. Inséparable de son fauteuil roulant à cause d'un handicap moteur, il aurait bien aimé suivre ses camarades de l'école primaire Sainte-Geneviève jusqu'au collège de secteur Henri-IV, à 200 mètres de chez lui.

Las, le prestigieux établissement public a opposé un non ferme et définitif, refusant même un entretien à ses parents. «Les affectations sont du ressort du rectorat. Si on accordait un rendez-vous à tous ceux qui souhaitent inscrire leur enfant chez nous, on n'en sortirait pas, assume Patrice Corre, le proviseur de la cité scolaire Henri-IV. Je suis sensible à la question du handicap, mais c'est aux collectivités de financer les aménagements.»  L'argument ulcère Claire Brisset, la médiatrice de la Ville de Paris saisie du dossier. «Henri-IV a aussi son propre budget, martèle-t-elle. C'est une question de volonté. Les enseignants auraient même pu faire cours en rez-de-chaussée à la classe de Louis sans que cela coûte un centime.»

Choqués par l'accueil

Par-dessus tout, Alain et Pauline*, les parents de Louis, ont été choqués par l'accueil qui leur a été réservé. «J'ai contacté Henri-IV dès janvier 2011, raconte la mère. J'ai eu un mal fou à joindre la principale du collège, qui, au bout de plusieurs semaines, m'a pris au téléphone en soupirant.» Selon elle, les arguments de Henri-IV se sont résumés à expliquer que le collège n'était pas adapté et les bâtiments, classés. «On s'est renseignés, cela n'est vrai que pour le lycée, note-t-elle. La principale nous a aussi fait bien comprendre que les professeurs d'Henri-IV ne se déplaçaient pas et qu'elle n'était pas là pour faire du social.» Découragés, elle et son époux ont inscrit leur fils au collège privé Paul-Claudel (VIIe). «C'est un ancien hôtel particulier classé, sans ascenseur, éclaire Isabelle de Nanteuil, la chef d'établissement. Une classe de sixième a été transférée au rez-de-chaussée et, pour les cours de sciences en étage élevé, Louis rattrape chez lui par correspondance. Si, nous, on peut s'adapter, tout le monde le peut…»

Selon François-Xavier Pestel, inspecteur d'académie au rectorat de Paris, les parents n'ont pas respecté la procédure habituelle: «Leur demande ne nous est jamais parvenue. Encore aujourd'hui, s'ils nous contactent, nous étudierons des solutions.» Alain estime que son enfant aurait été envoyé à Lavoisier. «Les handicapés sont généralement scolarisés là-bas, mais Louis veut être traité comme un élève normal.»

En 2015, toutes les structures scolaires auront l'obligation d'être équipées pour accueillir le public handicapé. «Louis, c'était l'occasion pour Henri-IV d'effectuer les travaux, relève Claire Brisset. Les établissements d'excellence ne se soustrairont pas à la loi.»

*Les prénoms ont été modifiés